Polyclinique Saint-Privat

« Nous allons mettre dans le hall d’entrée un écran qui affichera en temps réel la production photovoltaïque et l’économie qu’elle permet », confie Nicolas Daudé. Le directeur général de la polyclinique Saint Privat à Boujan-sur-Libron, près de Béziers, compte bien communiquer sur les ombrières en autoconsommation qui couvrent, depuis le printemps dernier, 260 places du parking. Grâce à cet équipement réalisé par Apex Energies, qui était une première pour un établissement de santé de ce genre dans le sud de la France, la clinique dispose d’énergie renouvelable et va réduire de près de 30 % sa facture énergétique.

Il fallait un parking suffisamment vaste pour produire à hauteur des besoins. Une clinique comme la nôtre, de 250 lits avec de gros pôles de chirurgie et de cancérologie, c’est l’équivalent d’une entreprise industrielle. En effet, nous consommons beaucoup pour le traitement de l’air dans les blocs opératoires et la climatisation », explique Nicolas Daudé.

Celui-ci souhaitait clairement rester le maître d’œuvre de l’équipement et produire pour la clinique plutôt que revendre l’électricité au réseau électrique. D’ailleurs, la production correspond parfaitement aux besoins de la clinique depuis la mise en service des ombrières en mai 2021. C’est pourquoi il est important de travailler avec un partenaire de confiance pouvant assurer la maintenance sur plusieurs décennies. « Nous avions consulté trois ou quatre sociétés et Apex Energies nous a amené la meilleure réponse. Tout s’est bien déroulé grâce à un chef de chantier très compétent », analyse le directeur général. Le système permet jusqu’à 50 % d’autoconsommation durant la période estivale, avec même une production qui frôle la quasi-autonomie énergétique certains jours. Cela va permettre à la clinique d’économiser 26 573 MWh sur trente ans. « C’est grâce au savoir-faire d’Apex Energies en matière d’ingénierie qu’a pu être monté le dossier de subventions auprès de la Région sur des fonds FEDER. Car si le dossier est instruit par les services du conseil régional, le montage doit être validé à Bruxelles », confie Nicolas Daudé. Des subventions, pour peu que l’administration régionale mobilise ou non les crédits FEDER pour le photovoltaïque, qui atteignent en moyenne 23 % du coût de l’opération et peuvent même monter, selon la technologie utilisée, jusqu’à 50 % de l’investissement total.