Comme une tomate potagère peut-être dégustée in situ sans passer par un réseau de distribution, les électrons verts produits sur la toiture ou les ombrières de parking d’une entreprise peuvent être consommés sur place, au sein des ateliers et des bureaux de la société. C’est aujourd’hui le modèle dominant en matière de solaire photovoltaïque. Dans une implacable logique économique et environnementale, à l’heure où flambent les factures d’électricité !
Il y a 15 ans afin de stimuler un effet de levier pour la filière solaire, l’énergie photovoltaïque a été largement subventionnée par un tarif d’achat qui permettait un retour sur investissement confortable. L’énergie produite était vendue à EDF OA pour alimenter le réseau en électricité verte. Depuis quelques années, entre la substantielle baisse conjuguée des CAPEX des installations solaires et la hausse effrénée des tarifs de l’électricité, l’autoconsommation est devenue un modèle particulièrement rentable pour valoriser son électricité solaire produite sur place. Dans une approche de circuit-court, comme il en va du potager à l’assiette !
Fixer le prix d’une grosse partie de l’électricité sur trente ans
Aujourd’hui, le monde vit une crise énergétique majeure sur fond de guerre en Ukraine. Déjà et bien avant le début du conflit, les prix de l’électricité suivaient une trajectoire ascendante. Ce nouvel avatar géopolitique dramatique n’a fait que renforcer la tendance à la hausse. Dans ce contexte, la solution de l’autoconsommation solaire apporte une réponse immédiate aux chefs d’entreprise pour une réduction, dès la première année, de leurs factures d’électricité. Si elle répond à l’urgence, l’autoconsommation solaire s’envisage également dans une vision de long terme. Elle permet en effet de fixer le prix sur trente ans et plus, d’une grande partie de l’électricité consommée sur site. Si l’installation solaire couvre 50% des besoins en électricité de l’entreprise, le dirigeant évitera toute mauvaise surprise sur cette quote-part de l’énergie consommée. Son tarif est d’ores et déjà connu pour les décennies à venir…
La solution la plus pertinente pour atteindre les objectifs du décret tertiaire
L’autoconsommation répond également à merveille aux nouvelles contraintes énergétiques qui pèsent, pour la bonne cause environnementale s’entend, sur les entreprises. Il va ainsi du décret tertiaire qui fixe des objectifs de réduction de consommation énergétique par palier de 10 ans et notamment le premier palier de 40% d’ici 2030 avec comme objectif final de -60% en 2050. La mise en place d’un système d’autoconsommation est très certainement la solution la plus pertinente pour atteindre le plus rapidement possible les objectifs fixés par le décret. Simple et efficace !
Réduction de l’empreinte carbone dans les process d’exploitation de l’entreprise
Le volet économique irréfragable de l’autoconsommation ne doit pas pour autant faire oublier son caractère environnemental vertueux. L’énergie photovoltaïque permet d’éviter les émissions de gaz à effet de serre. Elle participe donc activement à la réduction de l’empreinte carbone dans les process d’exploitation de l’entreprise. A l’heure où le Net Zero Carbone va peu à peu s’imposer aux acteurs économiques et industriels, au sein des stratégies commerciales, la contribution du solaire relève de l’évidence par sa facilité d’installation, son efficience et sa compétitivité. Le photovoltaïque devient désormais incontournable. Comme il l’est d’ores et déjà dans l’affirmation d’une politique RSE dynamique ou dans la valorisation de la production d’électrons verts au sein des politiques marketing et communication de l’entreprise. L’énergie solaire potagère n’a donc pas fini de pousser sur les toitures et les parkings. Une autre façon de cultiver son jardin